Silence ? Non ! On torture au Togo.

2 semaines ago
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Ployant sous une dictature féroce, le peuple togolais a fini par trouver la formule magique pour dégager
le satrape qui les régente depuis vingt ans et trois mois après que son père ait fait trente-huit ans et
neuf mois.
En effet, fatigué d’une gouvernance chaotique qui a endetté le pays, les Togolais ont fini par prendre la
parole grâce aux réseaux sociaux. À la suite de l’artiste Narcisse Essowè TCHALLA alias Aamron, d’autres
artistes et activistes vont prendre d’assaut les réseaux sociaux pour dénoncer les actions d’un régime
corrompu, pilleur et rabougri qui ne fait que violenter et rabaisser les Togolais. Avant eux, des
journalistes sérieux contraints à l’exil, des écrivains, poètes, avaient aussi commencé à montrer la voix.
Quant à notre frère Aamron, il ne va pas y aller avec le dos de la cuillère. Dans ses directs(lives)
Facebook et Tik Tok, il a su démontrer avec une verve sans pareille, les dérives autoritaires,
autocratiques et le gouffre économico-social dans lequel le régime a plongé les neuf millions d’âmes
togolaises.
Dans la même droite ligne, il a appelé ses compatriotes à prendre d’assaut les rues du pays le 6 juin
2025 pour souhaiter un joyeux anniversaire (il semblerait qu’il soit né un 6 juin) au despote de la Marina
pour avoir doter le pays des infrastructures dignes de celles du X e siècle. Quelques jours plutôt, Aamron
fut arrêté dans la nuit et interné dans l’hôpital psychiatrique de Zébé (les régimes dictatoriaux ont
toujours procédé ainsi en prenant les plus intelligents et insoumis pour fous). Malgré son arrestation,
l’appel de l’artiste a été relayé par un collectif de bloggeurs sur TikTok. Sans hésitation, la jeunesse qui
est sans avenir et qui s’en est finalement rendu compte, a pris d’assaut les rues de Lomé à minuit, la nuit
du 5 au 6 juin 2025. Le régime de Faure Gnassingbé, l’éternel putschiste constitutionnel a d’abord pensé
que cet appel à manifestation fera flop. Enorme fut sa surprise de voir les jeunes dans les rues.
Comme d’habitude, Faure Gnassingbé déploya ses miliciens habillés en force de défense et de sécurité
dans les rues. Des dizaines de Togolais furent arrêtés. Parmi de ceux–ci, des étudiants, des sages-
femmes, des médecins et des citoyens ordinaires. Ces togolais arrêtés furent torturés. Ils ont subi des
traitements dégradants et inhumains. Bien que ces traitements soient proscrits par le nouveau code
pénal du Togo voté sous Faure Gnassingbé en ses articles 198 : « le terme "torture" désigne tout acte
par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement
infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des
renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est
soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle, d’intimider ou de faire pression
sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle
soit. » Bien que mentionné dans cette loi que les représentants de la force publique sont censés
connaitre, les gendarmes de l’Antigang de Djidjolé, un quartier de Lomé, sous les ordres du colonel en
ont fait fi.
Ce colonel et toute sa horde sont passibles de sanctions selon l’article 199 du code pénal togolais qui
prévoit la peine suivante : « Toute personne coupable de torture est punie d’une peine de trente (30) à
cinquante (50) ans de réclusion criminelle et d’une amende de vingt-cinq millions (25.000.000) à cent
millions (100.000.000) de francs CFA. »

Quoiqu’il en soit, les crimes qui sont commis aujourd’hui sur les Togolais et les Togolaises ne resteront
pas impunis. Certains détenteurs de la force publique pensent à tort aujourd’hui qu’ils resteront
éternellement puissants. Ils pensent aussi que comme Faure Gnassingbé n’a pas été puni des crimes
qu’il a commis sur les Togolais en 2005 en marchant dans le sang de plus de mille (1000) Togolais, eux
aussi resteront impunis. C’est peut-être d’ailleurs la raison qui les poussent à continuer à menacer la
sage-femme Mme Grace Koumoyi BIKONI et Mme Amavi par des appels anonymes en leur disant de ne
plus dénoncer les dérives du régime totalitaire de Lomé à la place publique.

Ployant sous une dictature féroce, le peuple togolais a fini par trouver la formule magique pour dégager le satrape qui les régente depuis vingt ans et trois mois après que son père ait fait trente-huit ans et neuf mois. En effet, fatigué d’une gouvernance chaotique qui a endetté le pays, les Togolais ont fini par prendre la parole grâce aux réseaux sociaux. À la suite de l’artiste Narcisse Essowè TCHALLA alias Aamron, d’autres artistes et activistes vont prendre d’assaut les réseaux sociaux pour dénoncer les actions d’un régime corrompu, pilleur et rabougri qui ne fait que violenter et rabaisser les Togolais. Avant eux, des journalistes sérieux contraints à l’exil, des écrivains, poètes, avaient aussi commencé à montrer la voix. Quant à notre frère Aamron, il ne va pas y aller avec le dos de la cuillère. Dans ses directs(lives) Facebook et Tik Tok, il a su démontrer avec une verve sans pareille, les dérives autoritaires, autocratiques et le gouffre économico-social dans lequel le régime a plongé les neuf millions d’âmes togolaises. Dans la même droite ligne, il a appelé ses compatriotes à prendre d’assaut les rues du pays le 6 juin 2025 pour souhaiter un joyeux anniversaire (il semblerait qu’il soit né un 6 juin) au despote de la Marina pour avoir doter le pays des infrastructures dignes de celles du X e siècle. Quelques jours plutôt, Aamron fut arrêté dans la nuit et interné dans l’hôpital psychiatrique de Zébé (les régimes dictatoriaux ont toujours procédé ainsi en prenant les plus intelligents et insoumis pour fous). Malgré son arrestation, l’appel de l’artiste a été relayé par un collectif de bloggeurs sur TikTok. Sans hésitation, la jeunesse qui est sans avenir et qui s’en est finalement rendu compte, a pris d’assaut les rues de Lomé à minuit, la nuit du 5 au 6 juin 2025. Le régime de Faure Gnassingbé, l’éternel putschiste constitutionnel a d’abord pensé que cet appel à manifestation fera flop. Enorme fut sa surprise de voir les jeunes dans les rues. Comme d’habitude, Faure Gnassingbé déploya ses miliciens habillés en force de défense et de sécurité dans les rues. Des dizaines de Togolais furent arrêtés. Parmi de ceux–ci, des étudiants, des sages- femmes, des médecins et des citoyens ordinaires. Ces togolais arrêtés furent torturés. Ils ont subi des traitements dégradants et inhumains. Bien que ces traitements soient proscrits par le nouveau code pénal du Togo voté sous Faure Gnassingbé en ses articles 198 : « le terme "torture" désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle, d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit. » Bien que mentionné dans cette loi que les représentants de la…

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Mirum est notare quam littera gothica, quam nunc putamus parum claram, anteposuerit litterarum.

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