Le Train de la liberté togolaise : #2 Les obstacles !

1 mois ago
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Comme précédemment annoncé dans la première partie  de cette série de reportage sur le Train de la Liberte Togolaise, il nous a paru nécessaire de disposer notre peuple a se libérer par lui-mème, le peuple togolais. Mais nos obstacles sont nombreux; nos frères sont en colère et nous en veulent. Il est même parmi eux qui ménagent de nobles effort pour la libération du Togo, mais nous inscrivent sur leur liste de grimoire; Pour ce que nous disons, et qui, pour l’amour du ciel, constituent des élément essentiel pour un combat bien mené. Notre avenir est créé par ce que nous faisons aujourd’hui, non pas par ce que nous feront demain. Nous sommes arrivés à la croisée des chemins, dictée par le coup de force constitutionnel d’Avril 2024, et le rétrécissement des voies qu’il engendre nous imposent désormais de marcher et de vivre a genou, comme des pingouins ou des cafards a écraser a tout moment. Pour nous, mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux.

Les dictatures craignent l’exposition à la lumière de ce qu’ils font dans les ténèbres, et vos sorties médiatiques les effraient. Vous faites bien, mais ce n’est pas suffisant…

Nous suivons avec attention votre engagement, et nous attestons que ce n’est pas pour de vaines gloires que vous signez de rage le départ de Faure Essozimna Gnassingbé des affaires administratives de notre chère patrie le Togo. Il n’est d’ailleurs plus président de notre pays…

Toutefois, nous notons en vous cette irrationalité néfaste qui nous fend le cœur et compromet le maintien de notre trajectoire sur les rails …

Vous dites que le Train critique les partis politiques, et que les réprimandes qu’ils adressent à l’encontre de ceux qui jadis furent leur chef de partis à eux aussi, engendrerait un abattement moral chez vos leaders de partis.

Si vous vous entendiez parler … N’avez-vous pas honte ? Qu’a votre âge vos leader d’opposition après 20 ans de lutte acharnée contre une dictature mutante, n’aient toujours pas trouvé parmi vous des esprits éclairés pour les remplacer ? Eux au moins ils ont fait leur part. Maitre APEVON est un défenseur, jugez-en vous-même de sa lucidité quand ils défend les victimes. Mr Jean Pierre Fabre est un avant-centre, capable de pénétrer le camp adverse et de gêner la cohésion et le secret de l’adversaire, quand même on peut lui reprocher parfois, que ces incursions ne sont pas toujours exemptes de gains douteux. Madame Brigitte Adjamagbo ne l’a-t-elle pas prouvé ? Qu’à cet âge avancée, une femme peut encore faire trembler un régime militaire, au point que l’on engageât contre elle de gros bras pour intenter à sa vie a un meeting ?

Observerez vos leaders de partis à l’opposition, n’ont-ils pas fait leur mieux ? Ne mérite-t-il pas de prendre leur retraite avec cette pensée que leurs fils dignes pourront dignement prendre leur relèves ? Mais ils n’osent pas un seul instant laisser leurs partis entre vos mains, parce qu’il y’a quelque chose que l’on recherche chez les héritiers qu’ils ne trouvent pas en vous, puisque vous bêtes.

Un leader a besoin d’être titillé. Un leader a besoin d’être challengé ; c’est quand le fer se frotte au fer qu’il est aiguisé, et quand viennent les séductions il est en alerte, sachant le cout qu’une petite moindre décision irréfléchie pourrait occasionner. C’est ce qui le prépare d’ailleurs aux combats extérieurs quand ils surviendront. Mais vous, vous ne savez que leur applaudir, applaudir à tout vent, même à ce que vous ne comprenez pas. Si vous aviez milité dans vos partis politiques comme quand on est affilié à une banque, en vérifiant les entrées et les sorties d’argent, en prêtant minutieusement attention aux informations transmises, on parlerait aujourd’hui moins de la cinquième république ; on n’en parlerait même pas.

Et quand c’est Marc N’da, le fils adoptif de vos partis, qui se donne de faire à votre place, le travail que vous les fils légitimes des partis politiques devriez accomplir, vous le vouez aux gémonies…

Les uns disent « C’est vous qui gâtez la lutte, vous démoralisez les leaders d’opposition… »

D’autres nous imposent l’incongruité « Si tu marches avec quelqu’un qui a fait un peu dans le froc, fais comme si tu n’as rien vu. Et même quand il en a fait du solide dans le pantalon tout entier, ne bouches pas ton nez pour la mauvaise odeur, parce qu’il sera gêné… »

D’autres encore nous réduisent en faiseurs de jouets « Laissez Marc Nda créer son train … »

Nous ne sommes pas sûres que votre cœur saigne pour le Togo autant qu’il saigne pour nous, puisque là-ou le devoir impose de décaper et d’enlever les faux vernis, vous nous demander de quel droit nous osons montrer le vrai visage des choses. Nous demander un certificat d’aptitude à mener la politique de notre pays ?

Vous attaquez le train de la liberté, de vos mots, de vos récidives criantes …

Il vous faut assigner les rôles adaptés à chaque membre de vos corps, plutôt que de réfléchir avec vos pieds, et vous servir de votre tête pour des missions moins divines. Le train de la liberté n’appartient pas à Marc Nda, le Train de la liberté n’appartient pas à Ferdinand Ayité. Le train de la liberté n’appartient pas à Farida Nabourema, puisque vous êtes déjà dans le Train. Tout togolais, qui un jour,  a lutté, en pensée ou en parole, en action ou en planification, pour changer radicalement la situation actuelle du Togo, est déjà dans le Train de la liberté. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? Si seulement vous n’y étiez pas, on aurait actuellement pour seuls adversaires que les zozo.

C’est une situation qui ne nous procure aucun bien-être, mais nous devons le dire. Le temps des amitiés sournoises est révolu, et s’il nous faut même fendre le cul à nos amis pour libérer le Togo, nous le feront.

On peut naître vieux, comme on peut mourir jeune, l’essentiel c’est de vivre digne, et pour vivre digne, il faut que la vie elle-même ait un sens. Au Togo, la vie n’a pas de sens, et vous le savez. Laissez donc les récalcitrants mener ce combat, et suivez. Que nos leaders de partis politiques, nos pères et nos mères, prennent la place des sages dans ce train, pas celle du conducteur que seul la vigueur peut mener à bout.

Comme l’a dit Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l’un ni l’autre, et finit par perdre les deux », et vous savez que nous avons presque tout perdu déjà.

C’est à la jeunesse de devenir plus récalcitrante, et de mener ce combat à son terme, avec quelqu’un qui a du cran à sa tête.

Les zozo…

Quant à vous les zozo, envoyés par Faure Essozimna Gnassingbé et ses serviteurs à la conscience trouble, cherchant à endiguer le flot de la marrée qui va bientôt s’abattre contre lui, nous voyons vos sorties médiatiques aussi, tels des phacochères gavés de manioc, vociférant à tu tête sur YouTube comme des ânes étourdis, nous avons vent de votre ubiquité et de la façon dont vous infiltrez les réseaux. L’on vous paye 2000 fcfa pour détruire ceux qui, nuits et jours, se battent pour votre libération à vous, vous qui ne pouvez être embaucher au Togo, même pas comme gardiens de poulailler. Qui met au monde des gens comme vous ? Notre épée de la censure et de la vérité trouvera bientôt votre cul, et on vous la mettra bien profond ; avant même que le train de la liberté ne démarre, pour ravager tout ce Parlement et ce Sénat au Togo qui tire les ficelles dernières vos canailleries.

Comme j’aimerais bien dire : « Togolais vient, bâtissons-la cité ! ».                                                               Mais nous ne sommes pas malheureusement à l’étape de bâtir la cité, nous sommes à l’étape de nous libérer ; ce qui équivaut à retourner à peu près à l’an 1950.

Alors je dirai : « Togolais vient, libérons la cité ! »

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