1967 – 2005, pendant 38 ans le père des coups d’État africains, Eyadema Gnassingbé a terrorise le territoire des Kabyè, le territoire des Gain, des Be, le territoire des Ana, des Adja, des Tem, des Tchokossi, nos peuples et nos terres. Bientôt 60 ans que la mafia Gnassingbé pille le territoire des Éwé, le territoire des Mina, le territoire des Ouatchi, le territoire des Ikposso, des Bassar, des Tamberma, des Konkomba, des Anoufo, des Kébou, des Akan, des Fon, des Akasselem, des Gangam, des Kambolé, des Ga, des Mossis, des Xwla, des Bariba, des Losso. Bientôt 60 ans que la famille Gnassingbé confisque ce que le Dieu des cieux et de la terre a légué à nos ancêtres et les mis à notre disposition pour notre vie commune, en harmonie sur terre. Bientôt 60 ans, et la vie très chers et pénibles ! on dirait que notre sort échappait à Dieu. D’aucun disaient pi que prendre « Lui Eyadema, c’était un brute, un inculte, il n’a pas étudié, c’est la France qui l’a rapatrié depuis l’Algérie sur nos terres le 1 septembre 1962. » Cet hommes Eyadema, aux atouts monstrueux est maintenant mort ! Quand même la mort d’un frère, fut-il aussi cruel ou barbare, n’est guère l’idéale solution, tout le Togo soupira un air de soulagement. Mais c’était sans savoir que ce monstre avait engendré un autre du même acabit, et qui, par de nombreuses mutations, a fini par atteindre des proportions incontrôlables : C’est Faure Essozimna Gnassingbé. 2005 – 2025, bientôt 20 ans que le serpent engendré depuis les tréfonds de l’enfer par l’adultère de Etienne Eyadema Gnassingbé et Sabine Mensah a montré des venins, et à présent, il a pondu un œuf constitutionnel monstrueux qui menace de nous réduire en esclavage, et qu’il veut voir éclore d’ici fin Mai 2025.
Chers compatriotes si nous laissons cet œuf éclore, il engendrera une bête féroce qui décidera désormais de la vie et de la mort sur notre pays le Togo. La bête est même déjà là, à son état embryonnaire, tel un dragon à 5 têtes représenté par les 5 gouverneurs régionaux que ce Faure forban a nommé. Dans un pays où l’on respecte les populations, les institutions dirigeantes lui donne délire ses propres gouverneurs, si besoin de gouverneurs y est. Mais le Togo est petit, trop petit pour avoir besoin de gouverneurs régionaux en même que 35 ministres inutiles. Mais ne vous y trompez pas, c’est l’œuf qui est en gestation, il soumettra tout le Togo, hommes, femmes et enfants à toute formes de tortures : alimentation rationnée, électricité rationnée, entreprenariat réservée à une minorité contrôlée, les seules routes à construire seront celles qui conduisent à un lieu de plaisir charnel et éphémère dont seule la dictature en a le gout. La dictature durcira, plus rigide que celle des 20 ans écoulés.
2005 – 2025, bientôt 20 ans, et un enfant né sous ces jours sombres de 2005, a presque aujourd’hui 20ans, 19 ans au moins. Cet enfant a étudié, il s’est battu contre vents et marrées, il a connu des échecs et des succès. Cet enfant a eu le baccalauréat, cet enfant est devenu autonome, cet enfant quittera ses parents, signe de sa maturité ; car vivre c’est apprendre à quitter et à libérer ceux que l’on aime.
Mais les vingt ans de Faure ne seront pas de cette noblesse d’esprit, et l’horizon présage de funestes auspices, tout comme l’effroyable hécatombe qui l’amena au pouvoir en 2005. Les yeux aveugles ne peuvent voir la libération à venir pour notre pays. « Togolais, togolaises, que ce meurtrier à la tête des escadrons de la mort au Togo, ne franchisse pas le seuil des vingt ans. »
L’évidence de sa gouvernance chaotique et calamiteuse embrase le ciel togolais tel le soleil au zénith, et pourtant il est encore des bawara, bas d’esprit comme le bas-fond des abimes, pour flatter l’échec. A la vue de Faure et de Bawara, le diable lui-même s’interroge l’école où ces deux guignoles ont appris tout le mal qu’il a valu toute l’éternité au diable d’apprendre.
Togolais, il nous faut comprendre que la lutte de la libération du Togo est aussi une lutte contre des démons dont Faure Essozimna Gnassingbé est le Léviathan. Il se taire dans son refus de laisser le peuple souffler de liberté, le peuple qui sait d’où il vient et où il va. Le Togo jadis, dont les flamboyant rosissaient, dont les cocotiers dominaient le firmament, dont les cèdres étaient fières d’allures, et dont les manguiers aux feuillages abondants dansaient joyeusement au gré du bon vent divin, invitant des moineaux à leurs ombrages et à leur cime, dans une musicalité naturellement bénie.
Ce Togo des fiertés princières, ce Togo d’honneur et de bravoure est spoliée. La végétation est désolée, dégradée autant que notre économie. Le peuple togolais est opprimé et affamé, réduit à la plus abjecte des pauvretés par cet homme de l’acabit des fauves. Les Togolais ont cette fois-ci décidé de prendre leur destin en main, et c‘est cette année, Faure doit partir, et ce avant 2025.
De part et autres, des associations sensibilisent les peuples, pensent leurs blessures à ceux dont on a arraché à la vie leurs êtres chers, et rassurent de la finalité positive de ce combat réorienté, longtemps trahi par des faussaires, bardés de fausses motivations, aux apparences trompeuses et des mensonges plein la bouche.
2025 est notre année buttoir. En 2025 s’arrête le mandat usurpe de Faure Essozimna Gnassingbé ; lui et sa horde de ministres qui volent, qui pillent, ses juges qui compromettent les balances et fausses les bornes, ses députés immoraux qui complotent et assassinent, ces amoureux des nus peints… Le peuple qui a longtemps végété dans l’immobilisme et la gestion ténébreuse de ses ressources s’est éveillé à présent. Les Togolais de partout, hommes, femmes et enfants ont appris du passé et s’assagissent divinement des lors. Plus besoin de bruit pour rien. Les Togolais ne se mobilisent plus pour rien, ils agiront désormais pour un but légendaire, la fin de toute dictature au Togo. Le nombre s’accroit. De plus en plus les togolais rejoignent les mouvements de libération. « Venez frères, venez sœurs, parents et amis. Réfléchissons à notre cas, il est unique, notre mal n’a pas de pareil, autant que les monstres qui l’ont engendré. Au son de la trompette, revêtez-vous de courage et d’ardeur, braves togolais, ne craignez pas la grêle tombante ni les cailloux de ceux qui intimident. Que le sang versé par nos parents, nos frères ne soit pas vain.
L’armée de notre pays tarde à rentrer dans l’histoire des libérateurs, l’Elite armée j’allais dire, les généraux, les colonels, et les lieutenants de la FAT. Toutefois un grand nombre a déserté, ils ont retrouvé raison pour ne plus être semblable à ce chien nourri à l’excès, et qui n’aboie que contre les enfants de la maison, quand vient le voleur, il s’enfuit en cage; car la lâcheté de Faure a contamine notre armée; c’est cette lâcheté qui l’a conduit à se confisquer pour sa sécurité personnelle toute l’armée, celle que payent nos taxes et nos impôts sur revenus. »
Si la lune nous glace, et si le soleil menace, rappelons ceci: Nos parents ont combattu pieds nus, mains nues, têtes nues; et leurs victoires sont la raison que nous existons encore aujourd’hui. Vainquons ou mourront mais dans la dignité !
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Mirum est notare quam littera gothica, quam nunc putamus parum claram, anteposuerit litterarum formas humanitatis per seacula quarta decima.