Interdiction du Meeting du 18 Août, les arguments rigolos duministre de l’administration Territoriale.

8 mois ago
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De plus en plus, les langues se délient au Togo. Bien que la dictature ait réussi à museler, à exiler des journalistes, activistes et hommes politiques, ils sont nombreuxces derniers jours, et pas des moindres, à lever le ton sur les choses qui ne vont pas bien au Togo. Ces personnes, ce sont des chefs traditionnels et religieux notamment les prêtres catholiques.

Dans des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, on voit ces prêtres qui, sans langues de bois ont dit ouvertement comment la souffrance et la misère est sans cesse grandissante dans le pays poussant les jeunes à fuir le pays. C’est ainsi qu’ « on retrouve un nombre important de togolais dans les pays de la sous-région comme la Cote d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, pour ceux qui ont moins de moyen pour voyager et dans les pays de l’Occident pour d’autres».

On retrouve les togolais en nombre important même le sahel qui est en guerre. Si des togolais préfèrent aller vivre dans des pays en guerre plutôt que leur pays qui n’est pas dans une guerre chaude, on
peut aisément comprendre que ce qu’ils vivent est pire qu’une guerre chaude. On peut qualifier ces différentes dénonciations d’un nouveau réveil après les grandes manifestations d’Août 2017 qui ont failli faire tomber ce régime cinquantenaire.

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L’argument avancé serait que « l’espace retenu à Agoè-Nyivé jouxte la route nationale N°1, une zone où se déroule de fortes activités économiques». Pour ceux qui connaissent Lomé, la devanture du stade JCA d’Agoè et Leader Price n’est aucunement un centre d’activité économique. D’ailleurs on peut se poser la question sans risque de se tromper quelle forte activité économique il y a au Togo? Puisque le meeting de sensibilisation était pour dénoncer la constitution du monarque Faure, tous les moyens sont bons pour le faire annuler. Dans sa peur permanente, le régime de Faure Gnassingbé ne peut pas permettre aux togolais de se donner juste des informations, se demandent certains observateurs de
la scène nationale. Quoiqu’il en soit, les togolais sont vent debout pour finir avec ce système mafieux.

Du rififi au NET, de l’importance des togolais d’être prudent. Depuis quelques jours, les togolais assistent à ce qui ressemble à un amusement de galerie. Devrait-on considérer ces événements comme anodins ou perdre de l’énergie à chercher à les comprendre? En effet, la scène se passe au mouvement du comédien politique Gerry Taama, celui qui se présente pour les togolais comme un ancien officier, écrivain, entrepreneur, homme politique et surtout influenceur. Naturellement, il faut se méfier des personnes qui portent plusieurs casquettes. Après les législatives dernières où le donateur du lait a jugé bon de sevrer le monsieur, celui-ci a annoncé son retrait de la scène politique togolaise qu’il juge
dangereuse pour les jeunes. Il a invité ceux parmi les jeunes qui seraient tentés de s’y mettre à rejoindre les rangs du RPT/UNIR amplifient ces histoires.

De plus, ces détourneurs d’attention organisent des arrestations pour permettre aux soi-disant accusés de faire porter le chapeau aux responsables de l’opposition. Le cas Mohamed Loum est encore fumant dans les mémoires en ce qui concerne les incendies du grand marché de Lomé en 2013. Des diversions, quand le système RPT les lance, c’est certain qu’il prépare un coup dur pour les togolais avec le rififi actuel au NET. Ajouté à ce rififi, il ne faut pas perdre de vue les diversions des réseaux sociaux. On se rappelle encore quand des clashs ont commencé sur le réseau social Tik Tok avec des histoires d’Adébayor, quelques jours plus tard, Faure mena encore un coup d’Etat constitutionnel: sa constitution
du 6 mai 2024. Il revient aux togolais d’être très prudents pour que Faure ne détourne pas leur
attention avant de les frapper à nouveau.

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