Mandat d’arret international contre Ferdiand AYITE et Oliovier Amah

8 mois ago
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Le régime Gnassingbé du Togo, régime liberticide et dictatorial a lancé un mandat d’arret international contre le journaliste d’investigation Ferdinand AYITE et l’Ex Officier de la gendarmerie le Commandnt Olivier Amah. Les deux prévenus qui sont en exil ont vu lancer contre eux, InterPol avec comme chef d’accusation: commanditaires des attaques de Kpékpakandi les 20 et 21 juillet 2024.

Après la mise sous mandat de dépôt de Françoise Agba, la veuve de l’homme d’affaire togolai décédé en exil, ainsi que de son frère Cyrille Abalo et d’un employé à domicile, les autorités togolaises accusent ces deux hommes(Ferdinand AYITE et Olivier AMAH) d’être impliqués dans un prétendu complot contre la sécurité de l’État et de terrorisme.Le régime de Lomé, habitué des mesures drastiques, accusent Olivier Amah et Ferdinand Ayité d’etre les responsables de la récente attaque à Kpékpakandi, dans le Nord du Togo, ayant entraîné la mort de vingt soldats. Ces accusations sont perçues comme des tentatives de diversion de la part d’un régime en crise puisque selon les conclusions de l’enquete préliminaire, aucune preuve matérielle ne lie les prévenus à ces attaques.

Il faut rappeler que Ferdinand Ayité, est déjà sous un mandat d’arrêt international suite à une condamnation l’opposant aux ministres pasteurs Kodjo Adedzé et Pius Agbétomey. De son côté, un
dossier a été ouvert contre Olivier Amah au Tribunal de Lomé, augmentant encore la pression sur lui.

Dans un direct facebook, le journaliste a lu les conclusions de l’enquete et a promis ne pas se laisser faire. Il en est de meme pour l’ex cdt Olivier Amah qui, dans un élément audio publié sur les réseaux sociaux s’est montré très virulent contre Faure Gnassingbé qu’il estime etre derrière ces accusations au momemt où il (Faure Gnassingbé) avait requisitionné l’hélicoptère de reconnaissance pour sa propre sécurité durant les fetes à Kara.

Selon certaines sources, plusieurs autres activistes lanceurs d’alertes de l’ombre, qui fournissent,  depuis Lomé, des informations sur le régime au journaliste   Ferdinand Ayité, sont également
dans le collimateur des services de renseignements togolais.

Parmi ceux-ci se trouveraient Djobo Ousmane, activiste et membre du Parti nationale panafricain
(PNP),    N’Sougan  Ablam, militant de la société  civile,  Edgar Biakoussé, photographe et militant de
la Dynamique pour la majorité  du peuple (DMP) et Djato Kodjo Dodji, lanceur d’alerte, ex employé
à la Compagnie Energie Electrique du Togo(CEET).

Il est important de rappeler que le contexte sécuritaire délétaire dans lequel ces accusations sont
lancées est particulière. Depuis plus de deux ans déjà, le Togo est souvent la cible des attaques
terroristes et il est crucial que l’union soit faite autour des forces armées que de lancer des

accusations sans preuve formelle contre des citoyens déjà en exil, pire d’arreter certains comme la
veuve de feu AGBA Bertin.

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