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Les prisoniers d’opinion au Togo

« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir», disait Aimé Césaire dans son ouvrage « Cahier d’un retour au pays natal ». Il faut être togolais pour vivre les revers d’une telle noblesse d’esprit. Comprendre le sens profond de cette envolée humaniste et humanitaire relève sans doute d’un esprit noble épris de justice, car, le cachot du désespoir a désormais érigé son trône au Togo. C’est bien au Togo, et seul au Togo, que les sans voix n’ont point de droit, et, ainsi privés de toute défense, n’ont pas plus que prier, en espérant que viennent le messie, l’homme providentiel, qui fera connaitre leurs douleurs et leurs peines. Mais que viennent ces messies ! Ils sont vite interpelés, apostrophés, sauvagement molestées, incarcérés ou même assassinés à l’abri des regards, pour avoir rappelé au respect du droit du peuple togolais.  Le 16 Avril 2024 dernier, trois nobles adolescents décidèrent de brandir à nouveau le flambeau de la lutte contre les violations répétées du régime dictatorial de Faure Essozimna Nyassingbe, ils furent jetés en prisons avant que l’indignation populaire n’amenât la machine judiciaire togolaise emprunte d’iniquité, à les libérer par une condamnation sans sursis.

Y’a t’il encore d’audace sur la terre de nos aïeux ? Qui osera prendre le relais de la defense de notre pays qui va mal ? Qui défendra les droits de l’opprimé ? Qui racontera les déboires de la veuve sans retraite, de l’orphelin sans subsides et du travailleur sans avenir ? Ils disent qu’il y’a une certaine façon de dire le mal que l’on nous fait subir, dans la politesse, dans la veulerie et dans la mollesse, et qu’il faille enjoliver les pourritures du régime sanguinaire qui méprise les fondamentaux et le bien-etre du citoyen togolais. Comment peut-on le dire en riant que le peuple togolais est en voie d’extinction ? Dire en riant que des vautours ont mis le pays à sac ? Que des individus atteints d’avidité ont usurpé le bien commun ? L’on ne peut rire parlant d’un cancer, tel fut l’humeur de Jean-Paul Oumolou, défenseur du droit du peuple togolais à la souveraineté et à la liberté, sur son style habituellement décapant. Il fut arrêté et mis en prison de Lomé depuis le 4 Novembre 2021 jusqu’à ce jour.

Au Togo, la barbarie est maitre et l’injustice se fait norme. Les voleurs occupent des postes ministériels, tandis que les nobles d’esprit, militant pour une répartition équitable des ressources communes, se retrouvent en prison, dans la pisse et dans la fange, respirant nuit et jour l’odeur fetide des relents de ces murs infames que même le cafard le plus dégoutant n’aurait jamais voulu prendre pour abri. Telles sont les conditions de détention des nobles citoyens togolais faits prisonniers pour avoir dit la malfaisance systématisée qui sévit dans notre pays depuis presque soixante ans. Les détenus politiques sont legion, et la liste des prisonniers d’opinions ne saurait être exhaustive :

Si la méchanceté des hommes est un argument contre la liberté d’expression, elle en est un plus fort contre la puissance. Car le despotisme n’est autre chose que la liberté d’un seul ou de quelques-uns contre la liberté des autres. « Je suis libre de balayer la constitution togolaise » (Le contrat social de tout le pays), dit Faure Essozimna Nyassingbe, mais eux (le peuple) n’ont pas le droit d’en parler. Togolais ! La liberté d’expression et de manifestation est un capital qu’on n’épargne pas, levons-nous et réclamons ce qui nous appartient, la souveraineté du peuple togolais à choisir ses dirigeants !

Il est du regime de Faure Essozimna Nyassingbe cette grave boulimie de pouvoir, qui se retrouve exacerbée par l’interdiction aux têtes pensantes de penser, pour ainsi réduire en silence le peuple qu’il gouverne. Togolais, levons-nous ! C’est maintenant.

#FaureMustGo

Il est du regime de Faure Essozimna Nyassingbe cette grave boulimie du pouvoir, qui se retrouve exacerbée par l’interdiction aux têtes pensantes de penser, pour ainsi réduire en silence le peuple qu’il gouverne. Togolais, levons-nous ! C’est maintenant.

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« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir», disait Aimé Césaire dans son ouvrage "Cahier d’un retour au pays natal". Il faut être togolais pour vivre les revers d’une telle noblesse d’esprit. Comprendre le sens profond de cette envolée humaniste et humanitaire relève sans doute d’un esprit noble épris de justice, car, le cachot du désespoir a désormais érigé son trône au Togo. C’est bien au Togo, et seul au Togo, que les sans voix n’ont point de droit, et, ainsi privés de toute défense, n'ont pas plus que prier, en espérant que viennent le messie, l'homme providentiel, qui fera connaitre leurs douleurs et leurs peines. Mais que viennent ces messies ! Ils sont vite interpelés, apostrophés, sauvagement molestées, incarcérés ou même assassinés à l'abri des regards, pour avoir rappelé au respect du droit du peuple togolais.  Le 16 Avril 2024 dernier, trois nobles adolescents décidèrent de brandir à nouveau le flambeau de la lutte contre les violations répétées du régime dictatorial de Faure Essozimna Nyassingbe, ils furent jetés en prisons avant que l’indignation populaire n’amenât la machine judiciaire togolaise emprunte d’iniquité, à les libérer par une condamnation sans sursis. Y'a t'il encore d'audace sur la terre de nos aïeux ? Qui osera prendre le relais de la defense de notre pays qui va mal ? Qui défendra les droits de l’opprimé ? Qui racontera les déboires de la veuve sans retraite, de l’orphelin sans subsides et du travailleur sans avenir ? Ils disent qu’il y’a une certaine façon de dire le mal que l'on nous fait subir, dans la politesse, dans la veulerie et dans la mollesse, et qu’il faille enjoliver les pourritures du régime sanguinaire qui méprise les fondamentaux et le bien-etre du citoyen togolais. Comment peut-on le dire en riant que le peuple togolais est en voie d’extinction ? Dire en riant que des vautours ont mis le pays à sac ? Que des individus atteints d’avidité ont usurpé le bien commun ? L’on ne peut rire parlant d’un cancer, tel fut l’humeur de Jean-Paul Oumolou, défenseur du droit du peuple togolais à la souveraineté et à la liberté, sur son style habituellement décapant. Il fut arrêté et mis en prison de Lomé depuis le 4 Novembre 2021 jusqu'à ce jour. Au Togo, la barbarie est maitre et l’injustice se fait norme. Les voleurs occupent des postes ministériels, tandis que les nobles d’esprit, militant pour une répartition équitable des ressources communes, se retrouvent en prison, dans la pisse et dans la fange, respirant nuit et jour l'odeur fetide des relents de ces murs infames que même le cafard le plus dégoutant n'aurait jamais voulu prendre pour abri. Telles sont les conditions de détention des nobles citoyens togolais faits prisonniers pour avoir dit la malfaisance systématisée qui sévit dans notre pays depuis presque soixante ans. Les détenus politiques sont legion, et la liste des prisonniers d’opinions ne saurait être exhaustive :…
Les prisoniers d’opinion au Togo
Les prisoniers d’opinion au Togo
2024-06-27

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